The sickening network
Aujourd'hui j'ai regardé "The social network". Un film effrayant, pire qu'un film qualifié d'"horreur". Le plus effrayant étant que le scénario soit basé sur des faits réels, même s'ils ont été probablement arrangés pour les besoins du spectacle.
Pour moi, ce film montre parfaitement vers quels rivages glauques peut nous emmener notre besoin de reconnaissance si nous ne le maîtrisons pas.
Il est aussi une belle vitrine de toutes ces valeurs perverties auxquelles la société voudrait que l'on s'attache pour mieux nous contrôler.
Si les chaînes de l'esclavage moderne peuvent être subtiles jusqu'à l'invisibilité, elles ne sont pas pour autant inexistantes.
Les médias qui nous incitent à toujours vouloir plus et mieux, les systèmes de crédits, les nouveaux réseaux sociaux et les sites de rencontres virtuels avec leur promesses illusoires d'amitié et d'amour, le besoin de reconnaissance sociale......en sont quelques exemples.
Tous exaltent pourtant la liberté, et pendant que nos oreilles se laissent séduire par les belles paroles, nos yeux ne voient pas les barreaux qui sournoisement nous enferment.
Je me suis moi-même soumise à ces diktats déguisés que j'ai confondus avec mes désirs, il est même fort possible qu'il me reste quelques bouts de chaîne mais je travaille chaque jour à m'en détacher.
Je ne cherche néanmoins pas tant la liberté et la vérité mais à apprendre et pratiquer le respect de moi et des autres.
Je n'ai pas retenu grand-chose de mes deux années d'apprentissage du latin si ce n'est cette locution: "Errare humanum est, perseverare diabolicum"("l'erreur est humaine, persévérer est diabolique").
Dont acte.
Amen.
(image chipée à l'adresse:http://www.lepost.fr/sondage/2011/09/07/2584726_avez-vous-deja-eu-des-problemes-avec-votre-compte-facebook.html)