thoughts through my soul

Alcatraz

L'Homme aime l'idée de la liberté mais n'aime pas être libre : cela lui fait peur.

Et comme il n'aime pas non plus avoir peur (à part, peut-être, quelques petits frissons contrôlés de temps à autre), il ne cesse de fabriquer ses chaînes (mais il en cède les droits d'auteur aux Autres).

 

Croyant remédier à ses peurs, l'Homme invente le contrôle. Hélas, à long terme, ce remède a des effets secondaires fort peu désirables, les symptômes persistent, s'aggravent : le remède devient poison, une nouvelle chaîne est créée.

 

Si je montre de l'intérêt pour les chaînes, c'est que moi-même j'en ai abusé et en use encore. 

Les chaînes mentales sont à l'image des chaînes que l'on attachait aux chevilles de ces prisonniers condamnés à traîner leur boulet qu'à la fin, ils finissent parfois par s'y attacher.

Mais qui nous condamne? 

Ne serions-nous pas nos propres juges? 

Victimes consentantes des pressions de la société qui nous offre sa protection  illusoire en échange de notre apparente docilité.

On vise la perfection, on l'imagine inaccessible et on s'attache à notre médiocrité.

 

Mais on peut aussi choisir d'apprécier ce qui est à notre portée, définir notre propre idéal, nous donner les moyens de nous en rapprocher et accepter notre fantaisie.

 

 

On peut aussi choisir de vivre et d'apprendre à s'aimer.

 

 

(photo chipée à l'adresse: http://slash372.skyrock.com/2467329687-Un-boulet-et-une-chaine-pour-faire-travailler-les-enfants.html)



21/02/2012
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